Depuis 40 ans Michèle et Jean Meuris sillonnent le sous-continent indien. N’ayant pas la boulimie du monde mais plutôt la soif d’approfondir leurs connaissances Michèle et Jean retournent souvent sur les lieux où des liens d’amitiés se sont tissés. Ils nous

emmènent aujourd’hui au Ladakh
souvent appelé le petit Tibet, enclavé
dans le nord-ouest de l’Inde ancien
royaume indépendant d’origine
Tibétaine. Très isolé en plein Himalaya,
aux confins du Pakistan, de la Chine et
du Tibet, le Ladakh ne s’est ouvert au
monde qu’en 1960 avec la percée de sa première et une des plus hautes routes de la planète, route de tous les dangers ! Ce n’est qu’à partir de 1974 qu’il sera accessible. Ainsi, en une quarantaine d’années le Ladakh est passé de l’ère des caravanes des yaks à celle des 4/4.

Leh, sa capitale de 50 000 habitants, la seule ville du Ladakh, est un concentré de tous les excès du modernisme.
Les changements, le modernisme, le “progrès” bousculent de plus en plus les traditions mais ne les ont pas encore fait disparaître. Le Ladakh semble sur la voie d’un véritable progrès adapté au contexte du pays.